mercredi 1 octobre 2008

Citation du jour

"Pour que la pensée se remette en marche, il lui faut d'abord tomber en arrêt, être saisie d'effroi ou d'émerveillement, se laisser ravir, au risque de se perdre. 
Arrêt, relance. Sidération, trouvaille. Torpeur, éveil. Immobilité, mobilité. 
Une pensée qui se voudrait constamment agile, qui ne ferait pas l'épreuve de son échec, une intelligence qui redouterait la bêtise, une parole qui ne serait jamais défaillante ignoreraient ce qui est à l'origine de la pensée, de l'intelligence, de la parole : ce que je nomme le temps de l'infans ou le silence des commencements."
J.-Pontalis Fenêtres, Gallimard, 2000, pp.28-29

Valère Novarina, Le jeu des Ombres

 Bonne nouvelle, j’ai retrouvé Valère Novarina, je n’avais plus de nouvelles depuis plusieurs mois, alors qu’il me suffisait de lever les ye...