lundi 28 octobre 2013

Citation du jour

"Seule la joie nous permet de supporter et de connaître l'étendue de notre malheur. L'homme du malheur ne peut supporter le réel dans son entier. Il doit donc en partie se le cacher. La joie, cette force majeure, quasi mystique, nous garantit seule que nous puissions approuver l'existence. C'est cette approbation que la philosophie peut exprimer, tout en traquant les innombrables formes de refus de la réalité."
(Clément Rosset)

mardi 8 octobre 2013

Les journées du Fonds Ricoeur



L’INAVOUABLE POLITIQUE DE LA « COMMUNAUTE » LITTERAIRE ?
Lundi 14 octobre 2013

Depuis La communauté désoeuvrée, le philosophe Jean-Luc Nancy a souligné ce qu’il dit constituer,
entre la « passion politique » de l’écrivain Blanchot et sa propre réflexion, un « différend si sérieux
qu’il resta paradoxalement très peu apparent » : il « aurait touché […] au fond de la question
politique et même au fond de la question de l’« essence » de la « communauté » : car la version qu’en
donne Blanchot dans la Communauté inavouable n’est pas étrangère à ses convictions des années
30 », encore en lien avec une certaine théologie chrétienne de l’incarnation, justifiant la « passion »
comme politique, ou la politique comme « passion » - au sens équivoque de la « Passion » ?
Le fonds de l’affaire se joue toujours dans le rapport décisif qui est posé entre littérature et politique,
renvoyant à une scène originaire, ou de fondement, ou encore à un « extrême » humainement vrai que
l’on ne peut se défausser de « regarder sans voir ». Selon Blanchot, cet « extrême » est une
transcendance d’autant performative qu’elle est inavouable : ce serait dire que l’« essence » de la
communauté humaine ne prend corps politique que par l’écriture capable de cet inavouable ?
A quelques uns, nous répondrons, et avec lui, à cette invitation de Jean-Luc Nancy à considérer
comment il se trouve toujours une écriture de l’intrigue humaine première qui noue, dénoue cette
question de la transcendance en politique, que la Modernité révoque ou que la philosophie assume de
déconstruire inlassablement.
(Isabelle Ullern)

Matin (9h30-12h30) Modération I.Ullern
• La précipitation du désastre, Hannes OPELZ (Dublin)
• Réponse de Jean-Luc NANCY
• La tragédie qui reste. Le paradigme de la communauté tragique chez Georges Bataille et
Jean-Luc Nancy, Tommaso TUPPINI (Verone)
• Réponse de Jean-Luc NANCY
Après-midi (14h-17h) Modération O.Abel
• La voix inattendue de Sarah Kofman dans le débat, Isabelle ULLERN (Paris)
• Réponse de Jean-Luc NANCY
• Qu’en dirait un théologien inscrit dans la déconstruction du christianisme ?, Pierre Gisel
(Lausanne)
• Réponse de Jean-Luc NANCY
• Réponse à tous, Jean-Luc NANCY
Lieu : Amphithéâtre de la Faculté Protestante, 83 Bd Arago, 75014, Métro : Denfert.
Renseignements et inscriptions, secrétariat de la Faculté, Tél. 0143316164, secretariat@iptheologie.fr

Tranquilité

 "Une histoire nous est-elle encore destinée à l'avenir, chose tout autre que ce qui semble être tenu pour telle à présent : la mor...