mardi 31 janvier 2012

C'est à lire

"Un temps je déposais des phrases qui me passaient par la tête ou que j'avais lues, prélevées. Je constituais des dépôts pour voir ce que cela donnait, faire de petits rapprochements, une chose avec une autre. Et pourquoi telle chose plutôt que telle autre ? J'avais plaisir à les glisser ensemble. Activité proche d'un carnet de croquis ou de projets: comme si j'attendais que quelque chose apparaisse. Voici des morceaux de ces carnets."


Jean-Pierre Ostende, Relations et silhouettes. Carnets 1992-1995, Editions Le Bleu du ciel, 1983

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 Nous sommes au téléphone depuis une dizaine de minutes, je ne suis pas du tout à l'aise : —Attends s’il te plaît, lui dis-je, donne-moi...