mardi 19 mai 2015

Colloque "Ricœur et la philosophie allemande de Kant à Dilthey"

Du mercredi 10 juin (14h) au vendredi 12 juin (13h)

Organisation : Gilles Marmasse (Université de Poitiers), Roberta Picardi (Université de
Pavie-Fonds Ricœur), Alexander Schnell (Université Paris-Sorbonne).

Argument :

Le long itinéraire spéculatif de Ricœur se développe en un dialogue continu avec la pensée allemande – avec la philosophie mais aussi avec la littérature et la théologie. Ricœur s’est montré un interprète inspiré, mais aussi un découvreur. Si, chez lui, les rapports à la culture allemande sont divers et changent au cours des années, la philosophie classique allemande reste continûment un fil conducteur. En particulier, Ricœur ne cesse de se référer à La religion dans les limites de la simple raison de Kant et aux Principes de la philosophie du droit de Hegel.

Alors que les rapports de Ricœur à la phénoménologie ont été régulièrement explorés, ses rapports avec la pensée allemande du XVIIIe et du XIXe siècle n’ont jamais fait, en français, l’objet d’une étude synthétique. Nous nous proposons de combler ce vide.
Le colloque sera organisé non par auteurs mais par séquences thématiques : le problème de méthode de la philosophie tout d’abord, puis la question de la pratique, enfin celle du symbole et de la religion.
Intervenants (liste provisoire) :

Ch. Berner (université Lille 3), A. Breitling (Hochschule Niederrhein), A. Dumont (doctorante, EHESS), M. Foessel (Ecole polytechnique), L. Fonnesu (Università degli studi di Pavia), L. Gallois (Centre Sèvres), J. Greisch (Institut catholique de Paris), P. Grosos (université de Poitiers), G. Marmasse (université de Poitiers), J. Michel (université de Poitiers), J.-C. Monod (CNRS-ENS), Ch. Pavan (doctorante, Paris IV), R. Picardi (Fonds Ricœur), I. Röhmer (Universität Wuppertal), A. Schnell (PSUAD), L. Siep (Universität Münster), O. Tinland (université Montpellier III)

Lieux :
Le 11/06 - Hall de la Faculté Protestante, 83 Bd Arago, 75014, Métro : Denfert.
Le 10 et 12/06 - Université Paris – Sorbonne

dimanche 3 mai 2015

Enigme.

 Etait-ce le matin ou le soir ?
Je ne m'en souviens plus.
Tout ce qui me reste comme souvenir de cette rencontre c'est un semblant de dialogue, que je restitue ici de mémoire:
Elle: On se connaît à peine, mais tu n'a pas arrêté de dire "c'est ceci/ce n'est pas ceci"
Moi: pour toi il n' y a pas de disjonction…
Elle: En affirmant ou en infirmant, tu ne questionnes pas, tu t'immobilises, et le chemin s'efface…
Moi: Tu voudrais que je questionne sans avoir jamais parlé ?
Elle (me regardant avec compassion): oui, sans que tu t'attaches.
Moi: Sans que je m'attache à quoi, à qui ?
Pour toute réponse, elle me fit un signe de la main en s'éloignant, que j'interprétai comme la trace sensible de notre brève et évanescente rencontre!

 Nous sommes au téléphone depuis une dizaine de minutes, je ne suis pas du tout à l'aise : —Attends s’il te plaît, lui dis-je, donne-moi...