Etait-ce le matin ou le soir ?
Je ne m'en souviens plus.
Tout ce qui me reste comme souvenir de cette rencontre c'est un semblant de dialogue, que je restitue ici de mémoire:
Elle: On se connaît à peine, mais tu n'a pas arrêté de dire "c'est ceci/ce n'est pas ceci"
Moi: pour toi il n' y a pas de disjonction…
Elle: En affirmant ou en infirmant, tu ne questionnes pas, tu t'immobilises, et le chemin s'efface…
Moi: Tu voudrais que je questionne sans avoir jamais parlé ?
Elle (me regardant avec compassion): oui, sans que tu t'attaches.
Moi: Sans que je m'attache à quoi, à qui ?
Pour toute réponse, elle me fit un signe de la main en s'éloignant, que j'interprétai comme la trace sensible de notre brève et évanescente rencontre!
dimanche 3 mai 2015
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Valère Novarina, Le jeu des Ombres
Bonne nouvelle, j’ai retrouvé Valère Novarina, je n’avais plus de nouvelles depuis plusieurs mois, alors qu’il me suffisait de lever les ye...
-
"Le monde où nous vivons m'est apparu, dès l'enfance, comme une vaste énigme, à la fois terrifiante et superbe, que nous avons ...
-
Nous sommes au téléphone depuis une dizaine de minutes, je ne suis pas du tout à l'aise : —Attends s’il te plaît, lui dis-je, donne-moi...
-
"Une histoire nous est-elle encore destinée à l'avenir, chose tout autre que ce qui semble être tenu pour telle à présent : la mor...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire