Autrefois hébergé par Google+, le blog n'avait plus de fournisseur officiel depuis fin mars et n'était donc plus sécurisé. De fait, je n'avais qu'à basculer sur Blogger pour fonctionner à nouveau normalement. C'est chose faite depuis la semaine dernière, grâce à l'aide technique d'un ami.
Tout cela n'explique pas pourquoi je publie moins sur le blog, la dernière fois que je suis intervenu ici c'était en novembre 2018! Je sais, je crois savoir ce qui s'est passé. J'ai privilégié —non, ce n'est pas exact, il ne s'agit pas d'un acte délibéré —, j'ai cédé plutôt, comme un somnambule, à la facilité inhérente aux réseaux sociaux: un post vite fait, presque tous les jours, sinon plusieurs fois par jour sur Facebook ! Liker, pour montrer mon soutien, mon appréciation "j'aime", par exemple ! Geste mécanique, sans affect, souvent, dans l'espoir implicite qu'on me rende la pareille, tout pour nourrir l'égo jamais rassasié ? Bon, bien sûr, il y a des amis (es) qu'on aime retrouver, je parle de vrais amis qu'on connait de visu de longue date et aussi d'autres plus récents rencontrés sur fb, qui pensent, questionnent et ouvrent sur autre chose que le sensationnel ou l'émotionnel ou les critiques systématiques sur tout ce qui ne va pas dans leur sens !
Peu de pensée vraiment personnelle. Normal, sur fb, pas de temps à perdre, le texte ne doit surtout pas excéder quelques lignes pour espérer être lu, et puis la cadence très tenue, le côté éphémère, aussitôt publié aussitôt oublié. Normal.
Alors vient un moment, et c'est maintenant, où je me dis stop, ou plutôt ressaisissement, reprise de l'élan initial, retour dans cet espace libre, disponible pour penser, rêver, chercher, écrire!
Quant à fb, sans bouder le réseau, —est-ce possible à l'heure du tout numérique ?—revenir à mes premières intentions : n'y publier dans la mesure du possible que des citations ou de brèves recensions de livres, quelques photos prises sur le vif de l'actualité.
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