Mercredi 15 juin Maison Victor Hugo
Famille et filiation
19h30
Sereine Berlottier
Jean-Yves Bernhard (musique)
Christiane Veschambre
Sophie Agnel (musique)
En parallèle à l’exposition Les Hugo, une famille d’artistes (du 14 avril au 30 août) deux poètes et une musicienne creusent le sillon du temps dans le quotidien de nos histoires. Avec Sereine Berlottier et Jean-Yves Bernhard (musique), Christiane Veschambre et Sophie Agnel (musique).
Organisée avec la Maison Victor Hugo
Maison Victor Hugo
6 Place des Vosges
75004 Paris
M° Saint Paul (1) / Bastille (1, 5, 8)
Entrée libre
En savoir plus sur http://poesie.evous.fr/15-juin-mercredi-Maison-Victor-Hugo-Famille-et-filiation.html#xI1wgoPjtOdYfA25.99
lundi 13 juin 2016
mercredi 1 juin 2016
Christiane Veschambre, Basse langue
Présentation du livre
"Les livres nous arrivent dans la force du surgissement, nous rendant étrangers au familier – aussi bien en tant que lecteur qu’en tant qu’écrivain, et Christiane Veschambre parle là de ce double point de vue. Ce sont eux qui lui ont permis d’être à l’écoute de la « voix privée de langue, une voix de grand-mère débile » dont elle est la « petite-fille lettrée », à laquelle elle a tenté de donner ses « propres mots ».
C’est de cheminer avec eux, en eux, qu’elle cherche la langue « qui étrange, qui étrangle », la basse langue.
Et c’est sur ce chemin qu’elle nous entraîne à ses côtés, revenant sur quatre lectures, quatre rencontres, avec les œuvres d’Erri De Luca, Robert Walser, Emily Dickinson, Gilles Deleuze, et, en guise d’épilogue, avec Mrs Muir, le personnage du film de Mankiewicz.
Mais Christiane Veschambre nous fait emprunter en parallèle, tout au long de Basse langue, ce qu’elle appelle ses « traverses », plus intimes, qui creusent, fouillent dans « l’imprononçable qui demande à être articulé », dans la langue « grondante, souterraine ». Autant de petites proses qui semblent cristalliser sa vie de femme, de femme écrivain, toujours veillant cependant à « détacher le personnel du singulier », pour rejoindre l’étrangère qui est en elle."
• Christiane Veschambre, Basse langue, Collection « singuliers pluriel », Editions Isabelle Sauvage
142 pages, 14 x 20 cm / juin 2016
ISBN : 978-2-917751-68-8 / 18 euros
Publié avec le soutien de la région Bretagne
"Les livres nous arrivent dans la force du surgissement, nous rendant étrangers au familier – aussi bien en tant que lecteur qu’en tant qu’écrivain, et Christiane Veschambre parle là de ce double point de vue. Ce sont eux qui lui ont permis d’être à l’écoute de la « voix privée de langue, une voix de grand-mère débile » dont elle est la « petite-fille lettrée », à laquelle elle a tenté de donner ses « propres mots ».
C’est de cheminer avec eux, en eux, qu’elle cherche la langue « qui étrange, qui étrangle », la basse langue.
Et c’est sur ce chemin qu’elle nous entraîne à ses côtés, revenant sur quatre lectures, quatre rencontres, avec les œuvres d’Erri De Luca, Robert Walser, Emily Dickinson, Gilles Deleuze, et, en guise d’épilogue, avec Mrs Muir, le personnage du film de Mankiewicz.
Mais Christiane Veschambre nous fait emprunter en parallèle, tout au long de Basse langue, ce qu’elle appelle ses « traverses », plus intimes, qui creusent, fouillent dans « l’imprononçable qui demande à être articulé », dans la langue « grondante, souterraine ». Autant de petites proses qui semblent cristalliser sa vie de femme, de femme écrivain, toujours veillant cependant à « détacher le personnel du singulier », pour rejoindre l’étrangère qui est en elle."
• Christiane Veschambre, Basse langue, Collection « singuliers pluriel », Editions Isabelle Sauvage
142 pages, 14 x 20 cm / juin 2016
ISBN : 978-2-917751-68-8 / 18 euros
Publié avec le soutien de la région Bretagne
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