vendredi 29 mars 2013

Ce vendredi dit "saint"


Y a-t-il encore quelque chose à dire, à penser, à méditer, à croire ce vendredi ?

La Passion du Christ, visitée et re-visitée, nous est offerte comme chaque année à la même période sur  les écrans, dans les vitrines, sur les étagères de librairie… On ne voit, on ne parle que de ça !
 Mais « ça » qu’est-ce que c’est ?
Une curiosité ? Un phantasme ? Ou une personne « dans le couloir de la mort » ?
« ça » qu’est-ce que c’est ?
La Croix comme chemin de violence, de mort ? Ou comme chemin de vie ? comme lieu de sens à creuser, à méditer pour soi ?
Mais la violence a-t-elle un sens ?
Quel sens peut avoir la mort d’un clochard dans nos rues? Quel sens peut avoir l'acte de Mérah qui tue à l'aveuglette, soldats et enfants, avant d'être tué à son tour?
La guerre en Syrie, en Afganistan, au Mali…, a-t-il un sens ?  Le conflit sans fin entre Palestiniens et Israéliens a-t-il un sens?
Les tueries quotidiennes ici et ailleurs,  des massacres d'innocents de par le monde…, est-ce que tout « ça » a un sens ? tous ces morts, toute cette violence ?
Ce trop plein de vies sacrifiées, perdues pour rien, ces scènes inhumaines ne sont-elles pas devenues humaines, trop humaines? C'est-à-dire ici, banales!

Et pourtant, il y a du sang ! et pourtant quelqu’un souffre, titube, tombe sur son chemin de croix, le Christ tombe chaque jour, le visage contre terre,…ne lui restant  « …ni apparence, ni éclat…, précise le prophète, méprisé et abandonné des hommes, homme de douleur  habitué à la souffrance, semblable à celui devant qui l’on se voile la face… il a été emporté par la violence… » (Esaïe, chap. 53).

Ces scènes de violence ne reflètent-elles pas la banalité de notre quotidien ?
Le poids de l’image ou des images sur les supports médiatiques crève tellement les yeux que le spectateur saturé, aveuglé, ne sait plus faire la distinction ou le lien entre  le virtuel et le réel et ce à quoi le réel nous renvoie !
Comment aller au-delà de l’image ?

mardi 19 mars 2013

Poésie


"Ecrire, c’est partir. 
Devoir partir. Se faire déloger, expulser par un terrier de signes qui creusent au secret du corps.
Ecrire, c’est revenir.
Vouloir revenir. Jusqu’au pays manquant. Celui de l’origine. Celui qu’on soupçonne dans le terreau des mots.
Ecrire, c’est cette inquiétude entre deux rives."
Françoise Ascal

vendredi 8 mars 2013

Le printemps des poètes


Le printemps arrive à grand pas... Et le printemps des poètes aussi !


Le printemps des poètes est une manifestation nationale et internationale organisée tous les ans au mois de mars, qui réunit de multiples acteurs en France et à l'étranger pour faire connaître la poésie sous toutes les formes et sur tous les supports.

Depuis deux ans, Agora et son cercle de lecteurs participent à l'évènement.

Cette année, nous avons le plaisir d'inviter la poétesse
      Christiane Veschambre
qui viendra à notre rencontre le jeudi 14 mars à 19h au Petit angle
1 rue Président Carnot
38000 Grenoble

et le vendredi 15 mars

Lectures et rencontre à 19h30 à La Librairie Nouvelle
20, rue Dode
 38500 Voiron

 Christiane Veschambre

Christiane Veschambre a publié une dizaine de livres, en particulier à Cheyne et au Préau des collines. De nombreux textes sont parus en revue et en anthologies.
Bien qu'elle écrive la plupart du temps en prose, la nature de ses textes la classe parmi les poètes et c'est en tant que telle qu'elle est très souvent conviée à donner des lectures.

Elle anime des ateliers d'écriture, en milieu scolaire, universitaire, également dans le cadre des activités de la Scène Nationale d’Evreux – et aussi hors institution.

Elle a reçu le Prix des Explorateurs (décerné par des collègiens) en 2009 pour Robert et Joséphine paru en 2008 au Préau des collines.

Quelques titres de ses livres :

Le Lais de la traverse (éditions des Femmes)
Passagères (éditions Ubacs)
Les Mots pauvres (Cheyne éditeur)
La maison de terre  (éditions Le préau des collines)
Robert & Joséphine (Cheyne éditeur)
Après chaque page (éditions Le préau des collines)

Pour plus d'informations, voir: http://agora-pec.over-blog.com

 Nous sommes au téléphone depuis une dizaine de minutes, je ne suis pas du tout à l'aise : —Attends s’il te plaît, lui dis-je, donne-moi...