mardi 24 décembre 2013

Joyeux anniversaire !

Bonjour,

— Où est-il ?
— Est-ce qu’il est là ?
— Personne ne l’a vu ?
— Pourtant, il devait être ici ce matin !

De qui je parle, me demandez-vous ?
De Jésus, bien sûr !
Si je comprends bien, Noël c'est son anniversaire, non ?
Et l'on m’a dit que les tout -petits sont très fiers d'être ses invités!
Et tous les autres, alors ?
Ils sont aussi invités !
D'accord, mais le savent-ils ?
Il faut le leur demander, dites-vous ?
Ok!…
Vous ne le saviez pas ? On ne vous l’a pas dit ?
On vous l’a dit…, mais…, vous n’y croyiez pas, c'est ce que vous dites ?
Vous ne croyez pas à quoi ?
Que Jésus serait présent à son anniversaire ?
Ça vous est déjà arrivé, à vous, d’inviter vos amis à votre anniversaire et d’être absent de chez vous ?
Où est-il donc ? Dites-moi!

……IL EST ICI !
C'est vous qui le dites!
Mais "ici" où ?…
Bon, je comprends, vous ne désirez pas aller plus loin…
Revenons quand même à la question initiale:
—Où est-il ?
Les premiers qui ont posé cette question dans la Bible, si ma mémoire est bonne, ce sont les Mages !
On ne sait pas combien ils étaient ni comment ils s’appelaient, la Bible ne le dit pas, ça n’a pas d'importance.
L’important, c’est qu’ils viennent de loin : de l’Orient ! Ils cherchaient l’enfant qui venait de naître, et leur question exacte était, je crois :

— Où est le roi des Juifs qui vient de naître ?"

Alors, ici, j’ai encore besoin de votre participation :
— à qui les Mages posent cette question impossible ?
Ah! oui, vous pensez à…
— à Hérode, bien sûr !
Or, Hérode était Roi de la Judée à l’époque !
Vous imaginez la gaffe des mages !
D'après le récit de l'enfance, ça a failli coûter la vie à l’enfant Jésus, Le Roi Hérode s’en prendra en effet à tous les enfants âgés de quelques jours à deux ans, pensant que Jésus serait dans le lot.
Voilà où mène la folie du pouvoir !
Les mages sont donc venus de loin, ils ne sont pas juifs, ils ont leur propre croyance, mais cela ne les a pas empêché de traverser des frontières géographiques et religieuses, à la recherche de la vérité.
Et ils finiront par la découvrir de manière inattendue, non dans les livres de philosophie ou de sciences, mais dans une humble crèche !

Le prophète Esaïe, qui écrivait huit siècles plus tôt, dit :
"Le peuple qui marche dans les ténèbres voit une grande lumière; sur ceux qui habitent le pays de l'ombre de la mort une lumière resplendit".
 Partis de l'Orient, les mages arrivent à Jérusalem, et là ils ne posent qu'une seule question :
—Où est-il, celui qui vient de naître?

Voilà des savants qui cherchent la lumière! Faisons comme eux : allons à sa recherche ! N'oublions pas cependant qu'il est toujours déjà là, Celui que nous cherchons!


vendredi 6 décembre 2013

Adieu Nelson Mandela, Homme de paix!

Hier soir en voiture, je reçois un SMS de l'une de mes filles, je me gare et lis : "Papa, Nelson Mandela est mort !". Je suis envahi par la tristesse, et en même temps je ressens une sorte de soulagement : La mort de Mandela est une grande perte pour sa famille, son peuple et pour l'humanité pour qui il restera un exemple en terme de courage et du don de soi pour la conquête de la dignité et la liberté des siens…, mais c'est aussi un soulagement pour tous ceux qui l'aiment de le savoir en paix désormais, libéré de ses souffrances et des contraintes médicales de ces derniers mois!
Les hommages, unanimes, en provenance des quatre coins du monde affluent, tous soulignent le courage et la détermination de cet homme qui a, de manière décisive, contribuer à mettre fin à l'un des systèmes d'asservissement les plus odieux inventé par l'homme, l'Apartheid!

Rendre hommage à l'action d'un homme ne suffit cependant pas, qu'adviendra-t-il de son message de paix et de courage pour œuvrer à construire ensemble un monde pacifié et réconcilié avec lui-même ?

"Parfois, il incombe à une génération de faire preuve de grandeur.
Vous pouvez être cette grande génération.
Laissez votre grandeur s'épanouir." (Nelson Mandela)

 Nous sommes au téléphone depuis une dizaine de minutes, je ne suis pas du tout à l'aise : —Attends s’il te plaît, lui dis-je, donne-moi...