"tu parais
ton regard s'empare du mien
m'enveloppe de silence de tendresse
ta voix garde l'empreinte
de ce qui t'a meurtrie
et pourquoi naguère n'ai-je pas été là
pour empêcher que survienne
l'épreuve qui t'a laissé cette fêlure
tu parais
mes cinq sens sont à l'affût
se tendent avidement vers ta bouche
tes seins tes flancs
vers tes mains prometteuses
c'est toi qui donnes sens et saveur
à ma vie
et pourtant tu es ma blessure
c'est toi qui me fais grandir"
Charles Juliet, Gratitude, P.O.L 2017, p. 191-192
vendredi 13 décembre 2019
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Nous sommes au téléphone depuis une dizaine de minutes, je ne suis pas du tout à l'aise : —Attends s’il te plaît, lui dis-je, donne-moi...
-
"Le monde où nous vivons m'est apparu, dès l'enfance, comme une vaste énigme, à la fois terrifiante et superbe, que nous avons ...
-
" Livré aux seuls gens normaux, le monde n'aurait pas un grand avenir. Cela devrait nous enseigner la tolérance et l'écoute la ...
-
"Oui. On nous oubliera. C'est la vie, rien à faire. Ce qui aujourd'hui nous paraît important, grave, lourd de conséquences, eh ...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire