"tu parais
ton regard s'empare du mien
m'enveloppe de silence de tendresse
ta voix garde l'empreinte
de ce qui t'a meurtrie
et pourquoi naguère n'ai-je pas été là
pour empêcher que survienne
l'épreuve qui t'a laissé cette fêlure
tu parais
mes cinq sens sont à l'affût
se tendent avidement vers ta bouche
tes seins tes flancs
vers tes mains prometteuses
c'est toi qui donnes sens et saveur
à ma vie
et pourtant tu es ma blessure
c'est toi qui me fais grandir"
Charles Juliet, Gratitude, P.O.L 2017, p. 191-192
vendredi 13 décembre 2019
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