"Il y a le destin, et tout ce qui ne tremble pas en lui n'est pas solide"
(Vladimir Holan)
C'était un 1er mai
deux décennies
déjà
sur le quai en larmes
avec les deux petites
nous suivions tordus de douleur
le train invisible t'emporter
vers un ailleurs
de nous inconnu et suspect
mais dont tu nous disais
qu'il était étoilé et que tu étais attendue
tu le disais sans emphase
pas pour nous consoler
mais peut-être juste nous donner
à sentir l'invisible
tu es partie donc un 1er mai
non sans nous avoir dit
au revoir
tendrement
profondément
comme un gage que nos cœurs gelés
du moment par l'amour perdu
se remettront à nouveau
un jour à battre le rythme de la vie
dans tout le corps
à aimer surtout.
merci à toi pour toujours
pour tant d'amour
au nom de nous trois
nous t'aimons
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire