Si on ne l'entend pas, ce début, voici: une nuit d'été un groupe d'hommes immigrés qui travaillent à faire une route aux abords d'une ville sous une pluie d'étoiles filantes qui les étonne et les effraye voient soudain apparaître une biche, puis son faon et, quelques temps après, une voiture qui s'écrase sur un poteau et s'enflamme. Chacun d'eux pourrait être le héros du roman et pourtant non nous ne les verrons plus, mais les sentiments qu'ils ont éprouvé durant la nuit ne nous quitteront pas.
L'héroïne c'est la femme qui s'est écrasée, Alice, un nom doux et lisse comme un conte pour un corps fracassé mais pas mort qu'il va s'agir de reconstruire dès la fin du coma. Et pas seulement le corps. Dans le coma et le long de sa lente sortie se fait jour un esprit fragmenté tout autant que le corps qui l'abrite, morcelé, plein de vides et de gouffres hérités d'autres vides jamais compris, jamais comblés. Une reconstruction n'ira pas sans l'autre, Régine Detambel avec la science du corps et du psychisme que l'on lui connait mène les deux pas à pas, lucidement, à terme. Et le terme de l'histoire est un feu, comme l'avait été le début.
Son corps extrême est chez les libraires depuis quelques jours, il est paru chez Actes Sud.
Vous pouvez lire aussi de Régine Detambel sur son site De la guérison comme moteur romanesque.
Rencontres prévues le 7 octobre à la librairie Jonas, Paris 13 ème et le 9 octobre à la librairie du 104, Paris 19 ème."
Extrait de la présentation du livre sur le site: http://hippo-asso.over-blog.com (ou voir le lien ci-contre)
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