dimanche 6 septembre 2020

Kathleen Collins, Journal d'une femme noire

 "Il ne semble pas comprendre que la jeune femme de couleur qu'il a engendrée ne croit pas, elle, à la couleur de peau : que pour elle, le jeune freedom rider de ses rêves n'a pas de couleur (d'ailleurs il n'en a pas), et que leurs sentiments naissent là où s'arrête la couleur (d'ailleurs il le faut bien)."p.24


"Dans une société américaine à peine affranchie de ses lois racistes, les Afro-Américains, en exerçant leurs droits civiques, peuvent enfin accéder à leur vie. Cette nouvelle liberté suscite une exaltation et un bouillonnement racontés par Kathleen Collins à travers les relations amoureuses et filiales d'une femme noire, installée à New York." (Quatrième de couverture).

Diplômée de philosophie, après avoir complété son cursus à la Sorbonne, Kathleen Collins a enseigné à l’université de New York, son nom est par ailleurs inséparable du film culte, Losing Ground (qu'elle a écrit et réalisé), sorti salle en 1982. A propos du Journal d'une femme noire (nouvelles, lettres, fictions et extraits de journaux…), cet extrait de la critique de The New Yorker (2019) en dit long sur les qualités littéraires indéniables de K.C. : "Les textes de Kathleen Collins prouvent qu'elle était une artiste polyvalente, dotée d'un talent extraordinairement original, singulier et pluriel. Tout simplement une des meilleures dans la création littéraire et cinématographique."


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