samedi 2 février 2008

citation du jour

"L'autre en tant que personne ne peut pas être mis à découvert. Il se révèle ou il ne se révèle pas. Il s'ouvre dans la déchirure de son opacité et se produit au jour de cette déchirure. Mais il n'apparaît dans sa réalité de son visage que dans le regard d'un autre. Dans le regard, non pas sous le regard" 
(Henri Maldiney)


4 commentaires:

Anonyme a dit…

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Cette citation me parait assez compliquée

il faudra que tu m'explique..

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Alkaly Cissé a dit…

Tu as raison, Lauriane, ce que Maldiney exprime ici n'est pas si simple à comprendre. D'abord qui est Maldiney? Philosophe, Psychothérapeute, critique d'Art,c'est l'un de mes auteurs favoris. Pour faire simple et court: il dit qu'on ne peut pas connaître vraiment l'autre comme on peut connaître par exemple la nature d'un objet en l'examinant; car chacun de nous est une énigme, nous avançons cachés: pour que l'autre s'ouvre à moi, je dois le laisser venir, sans le juger, et l'accueillir tel qu'il est là présent. C'est par le regard que nous nous découvrons, semblables et différents à la fois,et que nous existons l'un en face de l'autre. Voilà, dit rapidement, comment je comprends cette citation de Maldiney. Tu me diras ce que tu en penses! A+

Anonyme a dit…

Merci papa je comprends beaucoup mieux à présent la signification de cette citation et heureusement car elle est très belle et vraie.

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Elle me fait penser au livre que je suis entrain de lire en ce moment : « différents » de Maryvonne Rippert. Un livre pour adolescent qui parle de la différence que l’on peut rencontrer dans la vie quotidienne.

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Bisous

Anonyme a dit…

Et si ce vide était un vacillement, qu'il est important de contacter, être juste en contact avec ce vide qui nous habite... bravo et continue de nous amener à penser sur ce qui est là...
(ce commentaire concerne ton édito)

 Nous sommes au téléphone depuis une dizaine de minutes, je ne suis pas du tout à l'aise : —Attends s’il te plaît, lui dis-je, donne-moi...